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48° 45′ 52″ nord, 1° 14′ 09″ ouest
Le cimetière de La Chaise-Baudouin

Par la « Fédération normande pour la Sauvegarde des Cimetières et du Patrimoine funéraire / Association de Sauvegarde et de Valorisation du Patrimoine en Val de Sienne »

Le cimetière s’organise autour de l’église.

Sa physionomie circulaire n’a pas changé comparée au cadastre de 1824 (planche B2) si ce n’est la disparition d’une voie sur sa périphérie extérieure. L’ensemble a été fixé au sommet d’une colline à partir de laquelle on découvre un vaste paysage de bocage. L’envie de s’y arrêter pour ces paysages est réelle. Les usages d’accès se modifient par la présence d’une grande aire de stationnement bitumée (imperméable) au septentrion (salle des fêtes).

L’église :

De plan cruciforme, elle incarne par ses aspects les chantiers du courant 16° début 17° siècle.

Sa tour conçue pour la défense avec ses bouches à feu :

  • Les voûtes sur croisées d’ogives à pénétration dans les travées du chœur et la travée du transept millésimée 1616
  • La grande fenêtre à remplage ré-ouverte à la fin du 19° siècle : les pilastres cannelés du chevet plat
  • Le mobilier (statues) remarquables, mais badigeonnées de peintures ayant dissimulé les anciennes polychromies
  • Dalles tombales disposées dans les allées
  • etc.

Tout ici contribue à donner cette forte présence et son caractère à l’édifice.

Carré nord
Carré sud, sud-est

Clôtures :

Le cimetière est clos de plusieurs façons. Une haie de divers végétaux bocagers (épines, buis, charmilles, etc.) clos le site à partir du portail nord jusqu’au portail sud. Cette haie plantée sur un talus plus où moins affaissé, est ancienne et n’est pas doublée d’un grillage, ni assez haute. Les brèches y sont nombreuses. Le lierre y est présent.

La clôture du cimetière se compose partiellement d’une grille métallique scellée sur un muret de moellons, couvert d’un chapeau de granit bouchardé, dans l’environnement du monument aux morts. Elle se prolonge sur tout le flanc ouest, sud-ouest, nord-ouest, du même muret à gradins, assez court, le long de la voie. Cette courte hauteur de clôture ne permet aucune intimité aux usagers du cimetière.

Une haute clôture de panneaux de ciment armé, peu esthétique, a été aménagée pour bien séparer une propriété voisine du cimetière. Elle est assez disgracieuse et pourrait être végétalisée pour en atténuer les effets. Des travaux de terrassement y ont été récemment entrepris au pied.

Cette section de clôture Se prolonge au nord, nord-ouest, par un talus buissonnant très lâche (près d’un portique destiné aux enfants voisins) puis ensuite par une haie de cyprès (béton vert) taillés à bonne hauteur. Ces mêmes cyprès ont été utilisés pour clore une aire sur plateforme surélevée et cimentée, portant des contenants adaptés à la gestion des déchets issus du cimetière. Il faut gravir une rampe inclinée, peu commode, pour pouvoir y accéder.

Vue aérienne du cimetière actuel et vue du cadastre napoléonien (1824). Sa physionomie semi-circulaire en fait un exemple type des cimetières des origines dont la circonférence rappelle la méthode médiévale de consécration du terrain. C’est une typologie à préserver car l’arpentage et l’urbanisme l’ont préservé.

Entrées du cimetière :

Le cimetière est accessible au moyen du franchissement de quatre entrées.

La première est située au nord, nord-est. Elle permet d’entrer à partir de la vaste aire de stationnement. La barrière en a été retirée ce qui fait que la voie est totalement libre d’accès aux véhicules de service y compris ceux qui n’ont rien à y faire. Il est urgent de prévoir la mise en place d’une barrière mobile. Ce portail était porté par deux piliers, en place, et en granit bouchardé.

La seconde entrée est située à l’ouest. C’est l’ancienne entrée principale. Elle se compose d’un portail métallique surmontée d’une belle croix, à deux vantaux, illustré de lances à pointes, porté par deux piliers de granit bouchardé surmontés de boules, de part et d’autre duquel se trouvent deux étroits portillons métalliques ayant chacun un autre pilier de granit simple.

C’est sur cette entrée qu’a été pratiquée une accessibilité goudronnée, Imperméable préjudiciable et je me demande ce qui a pu motiver les élus à s’engager sur ce principe alors que le stationnement en est assez éloigné.

La troisième entrée se situe au sud, sud-ouest. Le portail métallique à la peinture vieillissante, est à deux vantaux, non verrouillés, porté par deux piliers de granit bouchardé surmontés de boules. Un chasse-roue y a été dégagé (il est déposé sous la haie).

Le quatrième accès se présente sous la forme d’un portillon disposé devant le monument aux morts et intégré au système de grille mis en place pour dégager le monument et le rendre plus visible. Il faut gravir quatre paliers pour accéder à la plateforme.

Carré sud-ouest (croix)
Carré Sud-est (en partie)

Cheminements et déplacements :

Une allée périphérique contourne le cimetière. Elle est entièrement minéralisée et plus ou moi large et peu accessible aux véhicules de service. La plus grande prudence est de rigueur au risque d’écorner les tombes (j’ai été témoin le 6 mars 2021, vers 9h 45-10 heures, du franchissement d’un véhicule entrant, hors service du cimetière).

Sur cette voie principale, se greffent d’autres accès secondaires permettant d’aller à la sacristie (est) ainsi qu’à la porte latérale du midi de la nef. Une autre large allée principale et transversale, en droite ligne, part du portail sud vers la porte latérale de l’église.

Un réseau de cheminement contourne l’église de part en part. Une troisième et courte allée principale permet l’accès direct du portail ouest du cimetière au portail ouest de l’église. C’est cette portion qui a été goudronnée. Le stationnement d’un véhicule pour une PMR (personnes à mobilité réduite) est possible sur le côté opposé de la rue mais il n’y a pas de place réservée à cet effet.

Entrée nord, barrière en réfection
Ancienne haie végétale du nord au sud

Paysage et arborescence :

C’est un cimetière minéralisé sur les surfaces loties. Un important cyprès taillé en cylindre (deux souches) s’exprime à l’ouest de l’église. En dehors de l’ancienne haie bocagère qui ceinture le cimetière et les cyprès taillés contribuant à cette même clôture au septentrion, il y a un autre jeune cyprès près du monument aux morts. Des plantes arbustives ou touffues s’épanouissent sur des tombes telles que : bruyères, rosiers, Bergenias cordifolias, etc. Les bruyères y sont particulièrement remarquables dans ce cimetière.

Il y avait des arbres comme le prouve les conférences ecclésiastiques de 1867 « une colonne mobile commandée par Lepannelier, ancien moine devenu gendarme,

se présenta à La Chaise-Baudouin en 1794, Elle s’empara de monsieur Maincent qui célébrait sa messe et fut conduit après celle-ci sous un grand hêtre en face de la grande porte de l’église pour le faire mourir ». I n’y a pas d’if ni plus d’aucun hêtre. La fabrique précise dans une délibération du 18/3/1877 « qu’elle est d’avis à ce que les hêtres qui se trouvent dans le cimetière soient vendus pour venir en aide aux travaux » (330 J 529/51).

Une bande de terrain, au nord, nord-est, est, sud-est, en pied de haie, plus ou moins talutée, est actuellement livre de toute implantation de sépulture. Mais il dût y en avoir par le passé comme semble le démontrait la croix de fonte qui subsiste.

Extrémité sud de la haie végétale
Cypres taillé en cylindre à l’ouest, sud-ouest du cimetière

Lotissement du cimetière :

Carré plein nordLe plus grand en superficie
Carré Est, sud-estChevet de l’église et flanc sud du transept et du chœur, partie du carré des enfants
Carré sud, sud-estY compris partie du carré des enfants
Carré Sud-ouestCarré de la croix du cimetière et du monument aux morts
Carré nord-sudBande de terrain le long de la haie (1 sépulture visible)
Jardin du souvenirCavurnes, columbarium, puits de dispersion
Le lotissement du cimetière se fait au moyen d’une répartition en 5 carrés.

Le cimetière, entièrement loti, n’offre plus guère que quelques places qui par ailleurs ont probablement déjà été occupées par des sépultures dont les traces hors sol ont disparu et qui nécessiteront à terme des opérations d’exhumations administratives.
Une bande terrain enherbé, longe la haie végétale du nord-est au sud-ouest. Une seule sépulture marquée d’une croix de fonte y subsiste plein est.

Deux carrés de sépultures d’enfants subsistent, le premier au sud-est (5 tombes), près des travées latérales du chœur, le deuxième, à l’opposé de

l’allée, dans l’angle sud formé par cette allée et celle de la croix du cimetière (6 tombes). Plusieurs d’entre elles sont couvertes de plantes arbustives

Les intertombes latéraux et de tête ou pied de sépultures sont assez réguliers sont gravillonnés.

Quelques fondations de tombeaux sont exposées à l’érosion et à la déstabilisation par l’érosion des sols et l’abaissement des allées. Quelques implantations de monuments funéraires provoquent un net déséquilibre des intertombes.

Zéro-phyto dans le cadre de la protection des personnes et de l’environnement :

Il n’y a aucune information de la commune en ce sens. La commune a-t-elle pris des
dispositions en ce sens ? Si oui à quelle date ?…………………………..…

(Le Conseil municipal se réunira prochainement pour délibérer à ce sujet (entretien avec Thierry Sadiman le mardi 9/3/2021).

Équipements d’intérêt commun :

Un jardin du souvenir très minéral, posé sur une dalle de béton, est constitué d’un à columbarium à flots indépendants sur socles (2/1) dont quatre cases sont occupées ; un puits de déversement des cendres sur margelle ; une stèle flamme. Trois cavurnes en ligne parallèle au mur de clôture, à l’angle nord-ouest, dont un est occupé, sont disposés en ligne. Il y manque une borne d’identification.

Point d’eau de confort : il y a un poste de distribution d’eau (robinet) d’aménagé à l’est, sud-est.

Une plateforme de ciment surélevée pour remiser les bidons (4) à déchets végétaux et plastiques. Dommage qu’elle ne soit pas plus simple d’accès car il faut monter par
une rampe d’accès.

Deux aspects fondamentaux ayant un caractère mémoriel et de préservation de l’histoire locale : croix de fonte militaire sur tombe de poilu et croix de fonte ajourée sur la tombe d’un instituteur.

Contribution patrimoniale commune :

Outre l’église qui présente à l’extérieur un réel cachet (clocher a bâtières équipe de bouches à feu, chevet plat épaulé de contreforts diagonaux caractéristique des églises du 16° siècle, grande fenêtre à remplage refaite partiellement en 1885, nef datée de 1750, fenêtre méridionale de la nef datée de 1899, statues de fonte en ronde-bosse (Saint-Pierre, clés, et Saint-Paul, épée) de 1890-1891) ; il faut mentionner la Croix du cimetière « 1781 » (ISMH depuis 1977) dressée au midi sur le bord de la grande allée médiane. Elle se compose d’un triple emmarchement, un dé, un fût, une tablette à l’abaque moulurée,

un croisillon sur lequel figure un surprenant Christ en relief en position debout. L’emmarchement donne quelques signes de dislocation. Il pourrait intéressant de ce problème avec la conservatrice des antiquités et des objets d’art dont c’est la compétence. Il faut noter la présence d’un autel ancien déposé dans le cimetière contre la paroi au sud-ouest du transept sud de l’église.

Le monument aux morts de la Grande guerre a été dressé dans l’angle sud, sud-ouest du cimetière, pour être visible de la rue. Quatre courts plots cubiques, de granit bouchardé, le ceinturent au carré.

Tombeau sarcophage d’Aurélie Provost épouse d’un capitaine de dragons, granit bouchardé.
Carré des enfants (partie au transept sud-est).

Contribution patrimoniale funéraire (liste non exhaustive) :

Ce cimetière conserve de nombreuses croix de fonte en nombre qu’ils serait intéressant de sauvegarder ainsi que les plaques de fonte d’aluminium, de laiton qui identifient certaines sépultures.

Il y a quelques sépultures de soldats morts pour la France dont une croix de fonte militaire :

  • Croix de fonte militaire, casque, deux épées, une baïonnette transversales, deux fusils en faisceau, une hampe à pointe verticale portant le drapeau, palmes de laurier, ruban phylactère, couronne mortuaire : caporal François Mancel ;
  • Tombeau, haute croix calcaire à pointes : Léon Denolle, tombé le 12/8/1917 ;
  • Tombeau, courte stèle contemporaine : famille Debroise-Colette dont Fleury Debroise, mort pour la France en 1957;
  • Un tombeau à courte stèle mentionne la présence du corps de Fernand Norgeot, mort pour la France le 9 mai 1940;
  • Sarcophage au soubassement déchaussé, granit tectonique, plaque marbre blanc : Albert Bourdon, mort pour la France (+ 8/8/1919);
  • Sarcophage coffre galbé, à courbes et contre courbes, dalle tombale convexe : J.F. Leconte, curé (+ 4/3/1876) « élèves et paroissiens reconnaissants » ;
  • Croix de fonte ajourée : Louis, Auguste Lerouge, instituteur, (+ 4/10/1883) « rempli de zèle et d’abnégation, il travailla toute sa vie en instruisant la jeunesse, bon père et bon époux » ;
  • Deux belles vasques de fonte déposées sur le domaine public près du tombeau sarcophage de granit tectiforme, au nord;
  • Une grande concession clôturée par une grille de fonte ajourée néogothique à arcatures trilobées contenant trois dalles tombales épaisses en granit bouchardé des familles Dousse-de-Prévault-Morel : Marie, Louise, Catherine Morel (+ 1891) ; Jean Morel (+ 1836) ; Louis Dousse (+ 1878);
  • Croix de fonte isolée « arts décoratifs » ;
  • Plusieurs croix de fonte rondes, lis, houx, provenant des fonderies Portillon, Christ appliqué, dont celle d’ Albert Turpin (+) ; ….. (+ 1960) ;
  • Croix de fonte ajourée : Françoise Joubaut (+ 1909) institutrice, créatrice de l’école libre ;
  • Sarcophage convexe, granit bouchardé : Victor Penn(e)tier capitaine de dragons, chevalier de la Légion d’honneur (+ 28/4/1911) et madame Le Pennetier (Aurélie Provost, décédée à l’hospice de Pontorson + 19/4/1906) ;
  • Dalle tombale contemporaine, cuve à végétaux : Anne Blandin née Debroise (+ 2001).

Mise en application du régime de concessions pour servir de sépultures privées dans le cimetière :

Date de création au 19° siècle :…….….

Il y a-t-il eu des concessions centenaires depuis 1924 ?……….

Décision modificative éventuelle sur ces régimes : ……………..…

(Le Conseil municipal n’a pas délibéré en ce sens).

Portail métallique à deux vantaux, entrée plein sud du cimetière.
Massif de bruyère apportant une note végétale et florale apaisante, ci-dessous.

Ce qui manque :

Un ossuaire : son équipement n’est plus obligatoire depuis ces dernières années car les municipalités peuvent faire le choix d’incinérer les restes des corps exhumés dans le cadre des procédures administratives. Le respect dû aux morts est un acte majeur de tout élu même s’il engage de l’argent. C’est en effet une procédure obligatoire depuis 1924.

Banc (s) de confort : il est en effet bien difficile d’encourager la découverte et de rester dans ce cimetière sans se poser quelques instants.

Borne d’identification des défunts dont les cendres sont dispersées : équipement à encourager pour l’application de cartels dont les dimensions auront été définies et précisées dans le règlement du cimetière.

Affichage : il n’y a aucun poste d’affichage dans ce cimetière. Prévoir quelque chose qui s’intégrera bien dans l’ensemble et préserver l’église de toute application de placard. Le règlement du cimetière doit être affiché ainsi que toute autre information liée à la gestion dudit cimetière.

Tombeau sarcophage galbé, courbe et contre-courbe : Leconte, curé (+ 1876)
Deux vasques en fonte déposées retournées sur le domaine public, ci-contre.
Plaque de tôle émaillée : Fernand Norgeot, mort pour la France (+ 1940).

Autres points d’attention :

Il y aurait à corriger une descente de gouttière qui traverse le transept de l’église, au septentrion, ainsi qu’à revoir les modalités d’aménagement de la porte latérale nord du même transept exposé à l’accumulation des eaux de ruissellement. Corriger le pied de mur nord de la sacristie et inverser la pente de l’allée vers l’extérieur. Le lierre s’empare du mur septentrional de la sacristie.

Statistiques des inhumations :

AnnéeNombreAnnéeNombreAnnéeNombreAnnéeNombre
185926187016187313190518
186019187117188122190611
186914187225188217190717
AnnéeNombreAnnéeNombreAnnéeNombreAnnéeNombre
19927199711191414191914
1993919152519208
1994519162519217
199510191711192221
199671918819235

Les registres de catholicité de La Chaise-Baudouin concernent La Chaise-Baudouin et Braffais. J’ai exclu les inhumations faites dans le cimetière de Braffais.

Quelques inhumations dans le cimetière :

1879 (6/12) : Letellier ancien curé de Braffais, prêtre habitué à La Chaise-Baudouin ;

1905 (18/2) : Arsène Hédou, ancien curé, décédé à Brécey, transféré au cimetière de La Chaise-Baudouin ;

1906 (22/4) : Aurélie Provost épouse Lepannetier, capitaine ;

1915 (19/1) : Zéphirin Mancel, soldat territorial, décédé le 14, 38° année, à l’hôpital auxiliaire de Dieppe, époux d’Angélina Nové ;

1917 (10/2) : Victor, Auguste Maincent, soldat, décédé chez ses parents, âgé de 20 ans et mois ;

1921 (12/3) : Léon Denolle, mort pour la France près de Verdun, rapporté par les soins de la famille, inhumé dans le cimetière. Etaient présents les anciens combattants qui remplirent le chœur, le transept et les chapelles ;

1922 (18/2) : François Mancel époux de Marie Lecerf, décédé à la guerre en 1916, transféré dans le cimetière de cette commune ;

Tombeau sarcophage tectonique, plaque de marbre blanc, épitaphe: Albert Bourdon, 46 ans, inhumé à La Chaise-Baudouin le 10/8/1919 mais dont le corps a été transféré à La Lande-d’Airou (d’après les registres de catholicité). C’est un cénotaphe en l’absence d’un autre corps…
Détail du portillon métallique ouvert au portail ouest avec ses deux piliers de granit bouchardé coiffés d’une boule.

Services religieux :

1916 (3/2) : service à la mémoire de Gustave Aumont décédé à l’hospice auxiliaire de Fougères des suites de la guerre ;

1921 (28/4) : un service célébré pour Ernest Chrétienne, jeune soldat, 20 ans, décédé à Vincennes depuis peu ;

1916 (15/2) : Valentin Chrétienne (15/2/1891), clerc de son état, tué à l’ennemi, a-t-il été ramené ? Le curé précise qu’un service fut célébré pour lui le 15/2/1916, blessé mortellement à Neuville-Saint-Vaast et Souchen (Arras) le 25/9/1915 ;

Jardin du souvenir avec ses deux columbariums à 3 cases sur socles et le puits à cendres avec une stèle. Il y manque une plaque destinées à recevoir des cartels pour les identités des défunts dont les cendres ont été déversées. Le mur de plaques de ciment armé assez disgracieux pourrait servir de support et être végétalisé pour ramener de la vie dans ce cimetière.
Exemple de tombeau dont les fondations sont déchaussées par l’érosion des sols (à regarnir).
Grande concession des familles Dousse-de-Prévault-Morel

Le cimetière dans l’histoire :

« Certains vieux racontaient qu’à l’époque de la guerre de 1870 le fossoyeur découvrit intact le corps d’un jeune homme enterré depuis longtemps. L’emplacement de cette tombe se trouvait au sud-est du chœur tout près de l’allée circulaire. Le corps fut réinhumé sans qu’on prit la peine de se demander qui il était » (monographie de Mgr Lerouge).

Jacky Brionne

12 mars 2021

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